1/ Débats : re-construire le monde

Modérateurs

• Fabrizio Gallanti, architecte et commissaire, directeur d’Arc en rêve centre d’architecture, association de sensibilisation culturelle à la création architecturale contemporaine, à Bordeaux.
• Christophe Catsaros, critique d’architecture indépendant, est par ailleurs responsable des éditions et de la communication du centre d’architecture Arc en rêve à Bordeaux.
  
• Jeanne Quéheillard, théoricienne et critique de design, membre de l’Aica.
  
• Fanny Lainé- Daniel, consultante et formatrice dans le domaine des politiques de l’habitat.

Jeudi 12/10 | 11 h
Caserne Marceau/pavillon de l’horloge

Table ronde radiophonique organisée par la Maison de l’Architecture du Limousin et le 308 Maison de l’Architecture en partenariat avec l’association Rumeurs Radio
> Animateur.rice radio Fanny Léglise, architecte autrice – Rumeurs Radio

Invité-es Pédagogie
> Camille Ducros, architecte DE, médiatrice, chargée de projet à Architecture In Vivo,
> Frédérique LACROIX, directrice de la Maison de l’Architecture de Poitiers en Nouvelle-Aquitaine, représentante des Maisons de l’Architecture en Nouvelle-Aquitaine,
> Sara Meunier, architecte, responsable activités éducation d’Arc-En-Rêve centre d’architecture, Bordeaux

Invité-es Participatif
> Sophie Bertrand, architecte DPLG, membre représentante du Conseil national de l’Ordre des Architectes et du Réseau des Maisons de l’Architecture (RMA)
> Bruit du Frigo, collectif d’architectes, artistes, urbanistes, médiateurs et constructeurs
> TERR’O, groupe de réflexion et d’actions, résidence d’architecture « Le pied dans Les Sables » (dispositif RMA « 10 résidences d’architecture en France », Poitiers, 2022).
> Entretien avec Marie Bourquin, architecte « slasheuse »

En public et en direct sur www.mezzanine.archi clic « play »

Jeudi 12/10 | 14 h
Caserne Marceau/pavillon de l’horloge

Table ronde autour des métiers de l’architecture

En présence d’un élu du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, de Vincent Feltesse, président du CA de l’EnsapBx, Marie-Ange GAY RAMOS, Présidente de la FFB Nouvelle-Aquitaine et Frédéric Martinet, Directeur de l’incubateur Sana de l’Ensa Clermont-Ferrand, Paul-Emmanuel Loiret, architecte, professeur, Ensa Paris Val de Seine

Les acteurs du cadre bâti sont engagés maintenant depuis de nombreuses années en faveur d’un urbanisme et d’une architecture durables car les enjeux écologiques et les crises sanitaires et sociales que nous traversons nous obligent à ménager notre territoire : Les ressources deviennent de plus en plus rares et onéreuses, le climat se dérègle et les aléas météorologiques peuvent mener vers des catastrophes sans précédent et souvent mortelles – autant de réalités qui montrent la vulnérabilité de nos territoires.

Face à ces différents enjeux et crises qui se présentent à nous, il est plus que nécessaire d’adopter des approches plus globales et repenser la résilience des bâtiments comme des villes.

De nombreuses solutions existent : la rénovation urbaine et bâtimentaire, la transformation de l’existant, le réemploi, la renaturation, les matériaux biosourcés…

Il y a cependant un véritable enjeu pédagogique afin que ces connaissances, ces savoir-faire, ces compétences soient partagées entre tous les acteurs du cadre bâti. Cette table ronde est l’occasion de rassembler des représentants d’établissements de formation et des professionnels du cadre bâti pour évoquer le partage et la transmission pour répondre aux défis de demain.

Aujourd’hui où en sommes-nous dans les écoles et centres de formation ? Du coté des agences d’architectures, entreprises et artisans du bâtiment ? Du coté des ambitions et convictions des Maîtres d’ouvrage, publics et privés ?

Jeudi 12/10 | 16 h
Caserne Marceau/pavillon de l’horloge

Table ronde autour des filières du réemploi dans la construction et l’aménagement des territoires

En présence d’un élu du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, de Benjamin Maillard, Responsable du service Hauts Risques Financiers, Mutuelle des Architectes Français, David Sinnasse, Référent territorial Économie circulaire, Cluster Odéys, Tiphaine Berthome, Architecte, Collectif Cancan et Paul-Emmanuel Loiret, architecte, président de Cycle-Terre

Le réemploi, principal gisement de matériaux de construction dans l’histoire, a diminué dans nos pratiques au fil de l’industrialisation et de la normalisation du bâtiment au cours de la 2ème moitié du XXe siècle. Aujourd’hui, face aux urgences environnementales et à la baisse des ressources, le réemploi redevient une évidence.

Quoi de plus naturel que de tirer parti d’éléments déjà produits plutôt que de jeter et reproduire ? Quoi de mieux pour développer une économie circulaire ?  Derrière cette pratique, se cache cependant une filière entière à impulser et structurer. Il faut localiser des gisements, les caractériser, s’assurer de leur bonne intégrité, les déposer, les stocker, les reconditionner, les faire contrôler et enfin les reposer et en assurer le suivi décennal. Autant d’actions qui demandent des outils, des savoir-faire et de l’accompagnement spécifiques.

Alors le réemploi, où en est-on aujourd’hui dans les pratiques ? Quels sont les freins et les leviers à sa mise en place ? Quel réemploi peut être réalisé pour quelle échelle de projet ? Quelles responsabilités pour les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre, les entreprises ? Comment fonctionne la chaine de l’assurabilité du réemploi ? Comment gérer le réemploi dans les temps et les délais d’un projet ? Qu’en dit la loi et les nouvelles réglementations ?

Jeudi 12/10 | 18 h
Caserne Marceau/pavillon de l’horloge

Table ronde autour du plaidoyer Habitat, villes et territoires, l’architecture comme solution

En présence de Christine Leconte, Présidente du CNOA
Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique ou Patrice Vergriete, Ministre délégué au Logement (sous réserve), Christine Leconte, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Architectes, Alain Rousset, Président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine
Jean-Claude Leblois, Président du Conseil départemental de la Haute-Vienne, Guillaume Guérin, Président de Limoges Métropole, Émile-Roger Lombertie, Maire de Limoges, Sébastien Thonnard, Directeur régional Action Logement Services Nouvelle-Aquitaine,

Comment adapter la ville aux phénomènes extrêmes qui deviennent la nouvelle normalité ?

Ensemble, élus, habitants, acteurs de la construction, nous devons nous concerter pour construire la « résilience » de nos territoires. La création architecturale apporte des solutions indispensables pour mieux vivre ensemble, réussir la transition écologique et sociale de notre pays. Son caractère interministériel place l’architecture au cœur des politiques publiques, comme un levier face aux crises actuelles.

En concevant des bâtiments qui répondent aux nouvelles contraintes climatiques,

Comment développer et favoriser le recours aux circuits-courts dans la filière construction ?

• Comment simplifier et généraliser le réemploi dans la construction ?

En renaturant les sols et en mettant en œuvre le ZAN

• Comment maitriser la raréfaction du foncier et son effet sur le cout des opérations ?
• Comment tenir compte de la diversité des territoires dans la mise en œuvre du ZAN ?

En privilégiant la rénovation à la construction neuve l’architecture apporte des solutions.

• Comment Inciter à la rénovation et à l’adaptation des bâtiments : Ne pourrait-on pas intensifier et favoriser les aides publiques à la rénovation ? Quid des politiques publiques de réparation urbaine contractualisées entre l’État et les collectivités ?
• Comment recentrer les dispositifs fiscaux de soutien à la construction de logements locatifs (type Pinel) sur la réhabilitation du bâti existant ?

En lançant un plan national de végétalisation en milieu urbain

• Comment inciter l’accompagnement des pouvoirs publics et acteurs privés de l’aménagement ?
• Comment intégrer et inciter les copropriétés dans ce plan de végétalisation ?

Vendredi 13/10 | 9 h 30
Hémicycle du Conseil Régional à Limoges

En présence d’un élu du Conseil régional, d’un représentant de l’Université de Limoges (sous réserve) et d’un représentant de l’ENSIL (sous réserve)

Vendredi 13/10 | 13 h 30
Caserne Marceau/pavillon de l’horloge

Table ronde autour des matériaux biosourcés et géosourcés
En présence de Nathalie Samson, Coordinatrice régionale Nouvelle-Aquitaine de Résonnance Paille, de Corentin Hugault, Chargé de développement du volet bâtiment, Filière Chanvre Nouvelle-Aquitaine et Hugues Petit-Etienne, Prescripteur Bois, Fibois.

Le secteur du bâtiment représente aujourd’hui en France 44% de l’énergie consommée, 32% des émissions de gaz à effet de serre et produit 42 millions de tonnes de déchets par an… Face à ces enjeux écologiques et climatiques auxquels notre société fait face, il est urgent d’agir en faveur de la décarbonation du monde de la construction.

Pour cela, de nombreuses solutions existent, notamment l’utilisation de matériaux biosourcés et géosourcés. Ces derniers, issus de la biomasse végétale ou animale, ou de la terre elle-même, couvrent aujourd’hui une large gamme de produits et trouvent de multiples applications dans le domaine du bâtiment et de la construction.

Ces nouvelles filières sont à soutenir et à faire connaitre tant elles répondent à nos besoins. Cette table ronde sera l’occasion de mettre en valeur des nouvelles filières présentes dans notre territoire régional.

Y a-t-il des freins à l’usage des matériaux biosourcés et si oui quels sont-ils ?

Quels sont les usages dans la construction ?

Vendredi 13/10 | 15 h30
Caserne Marceau/pavillon de l’horloge

Projection de reportages documentant le weekend prospectif Eaux Futures à Eaux-Bonnes (64) une ville dans un village, suivi d’une table ronde sur l’habitabilité des territoires, proposée par le Pavillon de l’architecture.

Débat en présence de :

David Apheceix, architecte initiateur des Journées « Eaux-Futures » avec le Pavillon de l’architecture.
Jean-Luc Braud, maire des Eaux Bonnes (64)
Khalid Enbiri, urbaniste-conseil du CAUE 87
Catherine Moulin, maire de Faux-La-Montagne (23)
Stéphane Grasser, directeur général ARBAN
Amaury de Barbeyrac, directeur régional adjoint de la Banque des Territoires Nouvelle-Aquitaine

À partir de la projection de deux documentaires, l’un sur les Eaux-Bonnes (64) station thermale héritée du XIXème siècle laissée en déshérence, l’autre sur Saint-Léonard-de-Noblat (87), les participants à cette table ronde s’interrogeront sur la question des logements, ainsi que des services et activités quotidiens ou touristiques à accueillir pour « vivre et habiter au village ». Et ce, au regard notamment de l’expérience de Faux-la-Montagne (23).

Les territoires ruraux ont amorcé leur mutation sous l’impulsion de la jeune génération qui développe de nouvelles activités en circuit court aussi bien en agriculture qu’en artisanat, etc.

Des tiers lieux fleurissent un peu partout accompagnant cette nouvelle dynamique et permettent à la population de créer des liens, souvent au sein d’associations très actives.

Pour « refaire village », il faut accompagner les élus afin qu’ils se saisissent de cet élan pour développer un véritable projet partagé, à une échelle pertinente incluant les territoires voisins.

Ces villages sont riches d’une grande diversité d’activités et le bâti de ces territoires en est le reflet : bâtiments industriels, agricoles, anciennes fermes et nombreux hameaux souvent délaissés mais représentant un potentiel de réhabilitation de qualité, maisons de ville, friches commerciales ou industrielles…

« Refaire village » c’est inventer des programmes de réhabilitation de ce patrimoine, en matière de logement notamment, clé du maintien des jeunes sur le territoire et accompagner les initiatives des habitants par une réelle politique de mise en valeur du déjà là, dans le respect de l’identité locale.

Pour être cohérente et efficace, cette politique doit intégrer également la mise en œuvre du Zéro Artificialisation Nette, favoriser les commerces intégrés au village et stopper la construction des centres commerciaux à l’extérieur des villages, viser la sobriété énergétique, viser l’objectif zéro bâti vacant, rénover le tissu pavillonnaire en s’appuyant que l’expertise des concepteurs…etc. »